les membres de ligne et couleur
lenormand bernard
bernard lenormand
A l’ École des Beaux Arts on apprenait à manier les pinceaux pour faire des lavis transparents pour mettre en valeur nos esquisses architecturales. En utilisant uniquement le bâton de jus et le noir de chine et avec le dessin des ombres et contre ombres, avec la valeur des tons des noirs et gris on pouvait donner du relief à nos projets dessinés en deux dimensions.
Je me suis mis à l’aquarelle bien plus tard en gardant cette expérience et en utilisant alors les couleurs de la palette.
C’ était pour mieux regarder les paysages et les conserver dans la mémoire. On voit beaucoup plus de choses en restant une demi heure à peindre plutôt qu’en faisant une photo, même s’il m’arrive de peindre d’après une photo, mais ce n’est pas du tout la même sensibilité.
Je cherche aussi à peindre directement au pinceau sans dessin préalable et avec des pinceaux de différentes tailles avec plus moins d’eau.
C’est plus l’évocation du paysage que la réalité photographique qui m’intéresse et j’aimerais que cela devienne de plus en plus abstrait.